Aujourd’hui, c’est le dernier jour de l’année, la première phrase de la première lettre de Saint Jean (du jour 31/12/12) nous rappelle :
« Mes enfants, nous sommes à la dernière heure. L'Anti-Christ, comme vous l'avez appris, doit venir ; or, il y a dès maintenant beaucoup d'anti-christs ; nous savons ainsi que nous sommes à la dernière heure. » (1Jn 2, 18)
L’Anti-Christ ? Qui sont-ils ? Je me
rappelle qu’il y a eu un débat important concernant le film « Anti-Christ » vers 2009. Quant à moi, j’aime beaucoup de la mélodie du morceau de musique du film dont l'intitulé
est « Lascia ch'io
pianga » (Haendel). Un des petits jardiniers a écrit les paroles en français pour ce morceau, pour louer l’amour de Celui qui est venu parmi nous afin de nous
sauver.
Ce matin, j’ai trouvé un texte sur le mur d’un des ami(e)s de Facebook Yann K’esta qui me donne une « petite lumière » sur l’Anti-Christ, j’aimerais le partager avec vous :
La cour des grands
"Ils sont tous là ! Ils sont là où ils doivent être, là où on les attend ! Ils sont fidèles à l'image que l'on se fait
d'eux. Ils permettent au monde de tourner, à la vie de continuer, à l'Empire de prospérer. Ils prennent nos fils sur leurs champs de bataille, nos filles dans leurs lupanars, notre blé dans leurs festins. Ils sont tous
là !
Ils nous rassurent de leur présence. Grâce à eux, le monde ressemble à ce qu'il a toujours été. Et ce qui était, n'est-ce pas ce qui doit être ?
Ils sont tous là : Tibère César, Ponce Pilate, Hérode, Philippe, Lysianas, Hanne, Caïphe et puis tous les autres, les potentats de toutes sortes et de même acabit.
Tous ces êtres qui n'ont d'importance que celle qu'on leur accorde, mais qui règnent sur nos vies, tissant la prison obscure dans laquelle ils nous enferment et où l'on
s'enferme.
Et celui qui nous aime jusqu’à donner sa vie sur la Croix, où est-il dans la cour des grands ? :
LUI aussi est là, mais pas où nous l'attendons. Il n'est pas sur les places publiques, dans les lieux de pouvoirs, au cœur des médias. Il ne vient pas nous provoquer jusque dans notre intimité.
Une personne qui a parlé de Lui, c’était Jean-Baptiste qui a traversé le désert pour annoncer la venue de notre Sauveur. Si nous voulons écouter vraiment ce que le Sauveur nous dit, c’est à nous de le rejoindre. Car il respecte notre liberté et ce qu’il a fait : « lui se retirait dans les endroits déserts, et il priait (Lc 5,16)» ; il parlait à son Père (Jn 17, 1-11)
Revenons au "moi" maintenant
:
Quelle est la voix que j'entends le plus
?
Celle qui crie au cœur du désert, ou la voix de notre monde ?
Quelle est la voix qui a le plus d'influence dans ma vie ?
Celle qui parle d'économie, de politique, de
loisirs,
ou celle qui me parle de ma vie intérieure,
de ma relation avec Dieu ?
À la fin de cette année, et au seuil de la
nouvelle,
dois-je revoir mes priorités,
apprendre à me rendre davantage au désert,
à faire silence ?
Le temps est-il venu pour moi d'écouter,
loin du fracas du monde,
le murmure serein de la voix du Père
qui me dit que le Royaume vient ?"
Bonne journée de 31/12/12
Jardinier de Dieu
Merci à l'auteur de la photo